Communication : l’intelligence artificielle peut-elle nous remplacer ?

ChatGPT, Midjourney, Copilot… À l’heure où l’IA s’invite de plus en plus dans nos bureaux, Boris Cailloux, formateur en Communication Non Violente (CNV), nous rassure.

Elle manque d’empathie

L’empathie, cette capacité à ressentir ce que l’autre vit, est profondément humaine. Elle ne s’apprend ni ne se programme : elle se vit. Comme le rappelle Boris Cailloux, « ce ne sont pas les mots qui comptent, mais l’intention derrière eux ». Une intelligence artificielle peut analyser un discours avec précision, mais elle ne pourra jamais percevoir les émotions réelles derrière les mots comme le ferait un collègue attentif.

Elle ne sait pas gérer les conflits

Les désaccords au travail sont inévitables, mais ils peuvent être une opportunité de dialogue constructif. Encore faut-il savoir les gérer. Et dans ce domaine, l’IA montre vite ses limites. La Communication NonViolente (CNV), par exemple, est une méthode précieuse pour exprimer ses besoins de manière claire et respectueuse, évitant l’accumulation de frustrations. Comme le dit si bien Boris Cailloux : « Moins j’exprime, plus je réprime… et je risque d’imploser ou d’exploser ». Résoudre un conflit exige présence, écoute et compréhension — des qualités profondément humaines.

Elle ne crée pas d’esprit d’équipe

Motiver une équipe, accueillir un nouveau collaborateur, valoriser un travail bien fait, gérer une situation stressante… Tous ces moments du quotidien professionnel demandent de l’authenticité. En favorisant des échanges sincères, la CNV renforce les relations entre collègues, les rendant plus solides et plus bienveillantes. Ce climat de confiance profite à toute l’équipe, stimulant la créativité et la cohésion. Or, une IA, aussi avancée soit-elle, ne pourra jamais générer ce type de dynamique humaine.